En France elle se confond avec la journée internationale des travailleurs, fête internationale instaurée à l'origine comme une journée de grève pour la réduction du temps de travail, qui devint rapidement une journée de célébration des combats des travailleurs.
La fête internationale telle qu'elle est célébrée de nos jours tire son origine des combats du mouvement ouvrier pour obtenir la journée de 8 H de travail à la fin du XIXème siècle.
Le 1er mai 1891 à Fournies dans le nord de la France, la manifestation tourne au drame : la police tire sur les ouvriers et fait neuf morts
En France, dès 1890, les manifestants du 1er mai ont pris l'habitude de défiler en portant à la boutonnière un triangle rouge.
Celui-ci est quelques années plus tard remplacé par la fleur d'églantine.
En 1907, à Paris, le muguet, remplace cette dernière. Le brin de muguet est porté à la boutonnière accompagné d'un ruban rouge en hommage aux hommes déjà tombé pour ce combat !
Au début du XXe siècle, il devient habituel, à l'occasion du 1er mai, d'offrir un brin de muguet qui était le symbole du printemps en Île de France.
Aujourd'hui, une tolérance de l'administration fiscale dans certaines communes permet aux particuliers et aux organisations de travailleurs de vendre les brins de muguet sans formalités ni taxes sur la voie publique en respectant toutefois les autres obligations légales (il s'agit par exemple de muguet du jardin ou des bois et non pas de muguet acheté, sinon ce serait de la revente).
Le 23 avril 1919, le Sénat ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant une journée chômée.
Le 24 avril 1941, le Maréchal Pétain instaure officiellement le 1er mai comme " la fête du Travail et de la Concorde sociale " appliquant ainsi la devise " TRAVAIL - FAMILLE - PATRIE "
En avril 1947 sur proposition du député socialiste Daniel Mayer et avec le soutien du ministre communiste du Travail Ambroise Croisat, le 1er mai est ré-institué jour chômé et payé dans le code du travail.
Beaucoup à gauche voudraient que la fête du Travail redevienne la fête des Travailleurs, rejetant les mesures de Pétain.
Par contre l’églantine rouge (d’origine révolutionnaire) n’est plus vraiment une revendication, d’autant que la vente libre du muguet par tous ce jour-là donne l’occasion aux syndicats de rencontrer la population et de faire connaître leurs activités et revendications.
La fête du travail disparaît dans les années 1950 et 1960, les défilés étant interdits !
Il faut attendre le 1er mai 1968 pour que la CGT organise une grande manifestation dans les rues de Paris.
Des manifestations syndicales, voire intersyndicales ou unitaires ont lieu dans les grandes villes de France le 1er mai, les plus importantes d'entre elles ayant traditionnellement lieu à Paris.
Alors que la SFIO a abandonné au mouvement syndical la maîtrise du 1er mai dès sa naissance, certains partis politiques tentent de se réapproprier cette fête, tel le FN qui y défile depuis 1988 pour rendre hommage à JEANNE D'ARC (on voit vraiment pas pourquoi) ou l'UMP du président SARKO à l'époque qui rassemble ses partisans en 2012 en se réclamant de la fête du " vrai travail " !! (Parce que y'avait du faux travail...... Ils avaient vraiment pas honte)
Le 1er mai est célébré dans de nombreux pays du monde, il est l’occasion d’importantes manifestations pour le mouvement ouvrier et surtout pour se rappeler que certains se sont bouger le cul pour que tous nous ayons des conditions de travail meilleures... Avec ce post, je leur rend hommage.
Mais notre gouvernement est en train bouffer nos avantages acquis, surtout avec la pandémie du Covid19, et depuis le 28 mars 2020 le CODE du TRAVAIL a été flexibilisé par Mr Macron et sa clique car si le travailleur pouvait faire jusqu'à 48 h de travail par semaine, désormais ce sera jusqu'à 60 heures et les ouvriers pourront s'asseoir sur leurs 5 semaines congés payés obtenus de haute lutte, puisque ce sont les patrons qui décideront avec cet assouplissement du Code du Travail !!
En ce nouveau 1er mai n'oublions pas que des hommes sont morts pour défendre nos droits ! Béa